« En juillet 2024, le prix d’achat des intrants pour l’activité agricole (mesuré par l’Ipampa) est quasi stable pour le deuxième mois consécutif : –0,2 % sur un mois en juillet 2024 après [la stabilité] en juin. » Tel est le constat que dresse Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture dans sa note d’Infos rapides mise en ligne le 10 septembre 2024.

Un « net repli » par rapport au début de la guerre en Ukraine

Le prix des intrants avait atteint un pic en octobre 2022. Leur recul a continué en juillet 2024, mais « à un rythme moindre qu’au cours de l’hiver 2023-2024 : –2,9 % après –3,8 % en juin 2024 et contre –10,4 % en janvier 2024. Par rapport aux premiers mois de la guerre en Ukraine, le prix des intrants pour l’activité agricole est en net repli : –10,9 % sur deux ans en juillet 2024. »

Parmi ces intrants, les engrais et amendements enregistrent un repli des prix de 0,6 % en juillet contre 0,5 % en juin 2024. « Il demeure en nette baisse sur un an, de 8,4 % [par rapport à juillet 2023] après [une chute de] 14,1 % en juin et de 19 % en mai. Sur deux ans, le recul des prix […] reste très marqué : –39,5 % en juillet 2024. »

Les tarifs des combustibles augmentent

Les tarifs de l’énergie et des lubrifiants ont également reculé en juillet par rapport à juin : de 1,1 % après une baisse de 0,4 % le mois précédent. « La diminution du prix du gazole non routier (–2,2 % sur un mois) entraîne celle des carburants (–1,7 % sur un mois) alors que les prix des combustibles augmentent (+1,7 % sur un mois) et que celui de l’électricité est quasi stable (+0,1 %). »

Évolution de l'Ipampa pour les différents intrants des exploitations agricoles

Autre poste, les aliments du bétail. Les prix sont restés stables en juin 2024 (–0,1 % sur un mois) et en juillet 2024 (+0,2 % sur un mois), selon Agreste. « Sur un an, la baisse […] reste nette (–8,9 % en juillet 2024), à un rythme légèrement moins fort qu’aux mois précédents (–10,6 % en juin 2024 et –12 % en mai 2024). Sur un an, le prix des aliments pour porcins diminue de 10,5 %, celui des volailles de 7,4 %, et celui des vaches laitières de 8,8 %. »