Le recul des demandes en aliments bovins (–6,4 %) s’accentue par rapport aux deux premiers mois de l’année 2019, explique la note mensuelle de conjoncture de Coop de France et du Snia. Le secteur porcin accentue également sa baisse (–5,9 %). La diminution des fabrications d’aliments pour volailles est globalement de 9 %, avec des reculs de plus de 9,2 % en poulets, de 8,3 % en pondeuses et de 11,1 % en dindes. On observe également une baisse significative de l’activité sur le segment « palmipèdes » (–7,1 %). La baisse en aliments pour lapins se chiffre à 14,3 %.
Sur le premieer trimestre de 2019, les aliments bovins sont la seule catégorie en hausse (+1,3 %) alors que la baisse en aliments volailles s’accélère (–4,3 %) avec néanmoins une stabilité en aliments pour palmipèdes (-0,4 %). En aliments pour porcins, la perte de volume se limite à 20 900 tonnes.
Sur les neuf premiers de la campagne de 2018-2019, la baisse de la production totale d’aliments composés revient à 0,4 %. Cette baisse étant limitée grâce à la hausse observée par les aliments à destination des bovins (+3,3 %). Les aliments pour porcs restent globalement en baisse (–2,4 %), une tendance partagée par toutes les catégories (porcelets : –2,6 %, truies : –2,3 % et porcs à l’engrais : –2,4 %). Dans le secteur de la volaille, la baisse globale est de 2,1 %. La progression en palmipèdes (+4,9 %) atténue les effets des baisses des autres productions, en particulier en poulets (–3,7 %) et dindes (–4 %). Les aliments mashs restent en progression de 9,2 % tandis que la baisse en aliments pour lapins est de 9,7 %.