« Les dernières prévisions concernant la production mondiale de céréales en 2025 ont été revues à la hausse de 35,6 millions de tonnes (+1,2 %) par rapport aux projections de juillet. » C’est ce qu’annonce l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans son bulletin sur l’offre et la demande mondiales de céréales publié le vendredi 5 septembre 2025.

Davantage de maïs et de sorgho

Pourquoi cette révision à la hausse ? En raison de l’amélioration des perspectives de récolte pour les céréales secondaires, en particulier le maïs et le sorgho. Au total, la FAO table désormais sur une récolte mondiale record de céréales de 2 961 millions de tonnes, soit 3,5 % de plus que l’année dernière.

Concernant les céréales secondaires, la récolte mondiale est maintenant estimée à 1 601 millions de tonnes. Cela représente une hausse de 36,1 millions de tonnes par rapport aux prévisions de juillet et un niveau supérieur de 88,6 millions de tonnes (5,9 %) à celui de 2024.

Pour l’expliquer, il faut regarder du côté du maïs dont la production aux États-Unis est attendue en forte augmentation par la FAO. Augmentation qui s’explique par des rendements records et l’actualisation des superficies. Au Brésil et au Mexique aussi, une hausse est prévue, à l’inverse de l’Union européenne victime de la sécheresse et la chaleur.

Le FAO a aussi révisé à la hausse ses estimations pour la production mondiale de sorgho, de 2,2 millions de tonnes, pour atteindre 66,6 millions de tonnes (+5,6 % par rapport à la récolte de 2024). « Cette révision s’explique essentiellement par l’amélioration des perspectives de rendement au Brésil. »

Une récolte de blé en hausse aussi

Quant au blé, la FAO estime que la production mondiale devrait atteindre 804,9 millions de tonnes. C’est un peu moins que lors de ses projections de juillet, mais 6,9 millions de tonnes au-dessus de l’an dernier.

Cette révision à la baisse résulte principalement de la détérioration des perspectives de rendement en Chine (continentale) à cause de conditions météorologiques défavorables et d’une superficie moins importante que prévu en Argentine.

Ces baisses ont été en partie compensées par des ajustements à la hausse des prévisions de production de blé dans l’Union européenne, en raison de l’amélioration des perspectives de rendement du fait des conditions météorologiques.