Selon le dernier bulletin Céré’Obs publié le 29 septembre 2023, les conditions de culture bonnes à très bonnes du maïs grain sont stables par rapport à la semaine précédente. Au 25 septembre, elles atteignaient ainsi 81 % (42 % en 2022). Parmi les régions présentant les meilleurs résultats se trouvent les Pays de la Loire (90 %), le Grand Est (89 %) ou encore le Centre-Val de Loire 86 %. L’Occitanie présente en revanche 71 % de conditions bonnes très bonnes, 16 % d’assez bonnes et 13 % de mauvaises à très mauvaises.

11 % des maïs récoltés

Les récoltes, quant à elles, progressent de 6 % à 11 % en une semaine. Elles sont plus tardives qu’en 2022 où elles atteignaient à la même date 48 %, mais aussi comparativement aux cinq années passées (21 %). Pour le moment, les premiers échos semblent bons comme ici en Charente.

Ou encore là dans les Pays de la Loire.

Pas de récolte trop précoce pour limiter les frais de séchage

« En Auvergne et dans le sud de la région (Berry, Sud Val de Loire), les récoltes débutent avec des maïs relativement secs. Pour les secteurs nord Loire et Île-de-France, la majorité des maïs se situe au-dessus des 25 % d’humidité et les températures actuelles dans les prochains jours sont favorables à la dessiccation au champ », précise Arvalis en région.

Selon l’institut, les prévisions météo annoncent des cumuls de degrés jours supérieurs à 10 par jour, ce qui permet d’envisager des pertes d’humidité entre 1 et 2 % par semaine (à moduler selon les variétés et secteurs). « Ainsi, il est opportun de ne pas précocifier la récolte tant que les conditions climatiques restent bonnes, afin de limiter les frais de séchage au silo. »

Réglage de la moissonneuse

Les réglages de la moissonneuse-batteuse doivent également être regardés avant moisson. Arvalis souligne que les normes de commercialisation du maïs requièrent que les lots aient une humidité inférieure à 15 %, moins de 5 % de grains cassés et moins de 3,5 % d’impuretés. Il faut pour cela limiter les chocs que subissent les grains de la parcelle à l’acheteur final est déterminant dans la préservation de leur qualité physique. Bien régler la moissonneuse-batteuse est un préalable pour limiter les casses et fissures, qui seront aggravées par la suite dans la chaîne logistique et compromettront le séchage et la conservation du lot.

Alors les récoltes de tournesol et de soja avancent, celles de sorgho sont aussi en cours.

Céline Fricotté