Faisant suite à la publication d’un rapport du centre d’études du ministère de l’Agriculture (CGAAER) sur le fonctionnement des structures chargées de l’installation, les réactions de JA et de la Confédération paysanne sont plutôt favorables.
JA se félicite des constats et des recommandations faites dans le document. Le syndicat « soutient vivement » le renforcement du fonctionnement avec plusieurs partenaires « afin de favoriser la complémentarité plutôt que la concurrence des structures d’accompagnement ». Il rappelle que la mise en place d’un observatoire national à l’installation et à la transmission « est indispensable pour suivre l’efficacité des politiques publics ».
Une seule structure indépendante
JA estime également « pertinent de garder un socle commun national » dans les mesures d’accompagnement aux jeunes agriculteurs. Et ce « afin de limiter l’hétérogénéité des dispositifs » dans les territoires et « d’assurer une offre lisible et cohérente pour les porteurs de projet ». Mais le syndicat fait savoir qu’il n’est pas « hostile au renforcement de la gouvernance régionale ».
Dans son rapport, le CGAAER recommande de créer un guichet unique départemental. JA y est favorable et « souhaite la mise en place d’une structure indépendante » : le Point accueil formation installation transmission (PAFIT). Il « doit être la porte d’entrée unique de l’ensemble des dispositifs installation et transmission », estime le syndicat, mais cela doit se faire « se faire sans promotion individuelle de la part des acteurs ».
Mieux financer les structures alternatives
La Confédération paysanne se félicite que le travail et l’expertise des structures d’accompagnement à l’installation — dont la Fédération associative pour le développement de l’emploi agricole et rural (FADEAR) — soient « enfin pleinement reconnus ».
L’organisation syndicale appelle toutefois à « un financement significativement renforcé » des structures alternatives, notamment les structures locales telles que les ADEAR.