Dans le cadre des projets Cap protéines et SeColBio, Terres Inovia et ses partenaires ont suivi 128 parcelles de colza bio dans toute la France en 2020-2021 et 2021-2022. L’objectif était de mieux comprendre et de hiérarchiser les facteurs limitants au développement de cette culture. En effet, le colza bio reste peu développé, « malgré une forte demande des agriculteurs et de l’aval », indique l’institut technique.
Bassin favorable dans le Grand Ouest
Trois facteurs de sécurisation ont été identifiés. D’abord, semer avant le 25 août, alors que « seulement 25 % des parcelles ont été semées avant le 15 août et 75 % avant le 1er septembre ». Ensuite, fertiliser avec des apports organiques au semis. La qualité de l’implantation est enfin importante.
Terres Inovia estime que le Grand Ouest est un bassin qui paraît favorable au colza bio. En effet, la zone bénéficie de conditions climatiques favorables en fin d’été et début d’automne, une « fourniture en azote peu limitante, grâce à une bonne dynamique de minéralisation des sols et des apports de Mafor (1) efficaces au semis », ainsi qu’une « faible pression des ravageurs tout au long du cycle ».
(1) Matières fertilisantes d’origine résiduaire.