34,6°C à Montélimar, 35,4 à Albi, 33,4 à Toulouse, six jours consécutifs à plus de 30°C à Lyon… Entre les 18 et 22 mai 2022, les records de chaleur diurne et nocturne ont fusé partout en France, constate Météo-France dans une note le 23 mai 2022.
« Une zone de hautes pressions s’étendait de l’Afrique du Nord à la Scandinavie et a apporté de l’air chaud sur l’Europe, en restant légèrement mobile. Le pays a alors connu des « pulsations chaudes », explique l’organisme de prévisions météorologiques. […] Il s’agit d’un épisode de chaleur exceptionnel par sa précocité, sa durabilité et son étendue géographique. »
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Mois de mai le plus chaud jamais enregistré
Ce mois de mai sera ainsi le plus chaud depuis de début des mesures en France, avec une température moyenne supérieure de 3°C aux normales de référence (1). Il devancera le mois de mai 2011 dont la température moyenne s’était établie à 1,9°C au-dessus des normales.
« Ce mois de mai sera également exceptionnel par sa pluviométrie extrêmement déficitaire, vraisemblablement parmi les mois de mai les plus secs avec mai 1989, mai 2011 et mai 1976 », ajoute Météo-France.
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Un été pas obligatoirement plus chaud
Un épisode de chaleur en mai ne permet toutefois pas de faire des prévisions pour l’été, prévient Météo-France. « Le mois de mai 2011, le plus chaud depuis 1945, ne fut pas suivi d’un été plus chaud que la normale », illustre-t-il.
(1) Normales climatologiques établies sur une période de 30 ans, 1981-2010.