La série Xerion s’étoffe. En plus des modèles Trac, Trac VC et Saddle Trac, voici le Trac TS. Cette version est facilement reconnaissable : c’est un Xerion Trac équipé de quatre chenilles triangulaires. Deux modèles sont proposés dans cette configuration, le 4500 et le 5000, pour des puissances respectives de 490 et 530 ch.

Plus de traction, moins de patinage et de compaction, ce sont les arguments du constructeur pour justifier l’arrivée des chenilles sur les Xerion. Contrairement aux habitudes de Claas, celles-ci ne sont pas « maison », mais fournies par l’entreprise Zuidberg.

Pour ces engins, pas de cabine réversible, ni de possibilité de travailler en crabe. Ils conservent toutefois l’ADN de la série avec deux essieux directeurs et la transmission à variation continue Cmatic, provenant de ZF.

Nouvel accoudoir

Nous avons pris les commandes du Trac TS 5000 en septembre dernier, dans le nord de l’Allemagne. Il était équipé, pour l’occasion, d’un déchaumeur à dents Köckerling.

Pas moins de sept marches sont nécessaires pour atteindre la cabine. Cette dernière, héritée des automoteurs de récolte de la marque, dispose d’un beau volume et d’une surface vitrée suffisante pour offrir une bonne visibilité. Une fois assis, nous constatons que le capot et la position centrale de la cabine limitent la vue sur les relevages.

Avec le passage à la norme antipollution Stage V, tous les Xerion se dotent d’un nouvel accoudoir. Il est similaire à celui monté sur les gammes inférieures et regroupe toujours une grande partie des commandes, ainsi que le levier CMotion. Ce dernier réunit les commandes principales, comme l’avancement ou le relevage.

Une main sur le volant et l’autre sur le joystick, la prise en main reste simple et ergonomique. En bout d’accoudoir, ces tracteurs intègrent le terminal tactile Cebis de douze pouces. Celui-ci propose deux menus : « route » ou « champ ». Comme pour le reste de l’offre, il faudra toujours passer par un écran supplémentaire pour afficher l’autoguidage. Pierre Peeters