Le groupe allemand, détenu par la famille Claas, a été confronté à une baisse de 11,2 % (778 millions d’euros) des ventes dans son propre pays. La France, son premier client, s’en tire avec un petit 0,1 % de progression, à 755 M€. L’activité dans les autres pays d’Europe de l’Ouest se tasse de 5,3 %, à 689 M€.
L’activité hors Europe recule
Du recul aussi (–3,7 %) en Europe Centrale, à 383 M€. Claas sauve la mise grâce à un bond de 24 % des ventes en Europe de l’Est, à 322 M€. Enfin, son activité en dehors de l’Europe a connu une chute de 14,4 %, à 705 M€. Claas emploie 11 300 personnes, dont 5 200 en Allemagne et 2 400 en France.
Malgré un contexte plus tendu, l’entreprise a augmenté (+5,3 %) ses investissements en recherche & développement, à 213 M€. Différents projets industriels restent programmés. Le plus important concerne l’usine russe de Krasnodar, qui représente aujourd’hui le plus gros investissement (120 M€) jamais réalisé dans l’histoire de la marque.
Des plans de modernisation en vue
Des plans de modernisation sont prévus sur plusieurs sites en Allemagne et dans l’usine tracteurs du Mans (650 salariés). Une première tranche d’investissement de 2,6 M€ porte sur une refonte complète de la ligne de production et de son organisation. L’effort le plus important sera consacré à la numérisation des postes d’un bout à l’autre de l’usine sarthoise.
Pour 2017, Claas table sur une nouvelle baisse du marché mondial des machines agricoles. L’entreprise s’attend donc à un impact négatif sur son chiffre d’affaires, mais espère maintenir son bénéfice avant impôts. Dans ses commentaires sur le marché français elle parle d’une année compliquée en 2016 et indique que 2017 s’annonce difficile.