Intégrer un code-barres à l’étiquette d’un produit fermier n’est pas obligatoire pour le commercialiser, mais cela peut ouvrir certains débouchés. « Le code-barres est demandé par les GMS et par de plus en plus de magasins de producteurs, indique Alain Baluchet, chargé de mission pour la marque Terroirs Hauts-de-France à la chambre d’agriculture. Il facilite les encaissements et la gestion des stocks. »
Adhérer à GS1 France
La création d’un code-barres est relativement simple. Le producteur doit d’abord adhérer en ligne à l’organisation GS1 France pour obtenir une licence d’utilisation et garantir l’unicité de chaque code-barres. Pour cela, il doit notamment fournir son numéro Siren, son chiffre d’affaires et s’acquitter d’un droit d’entrée et d’un abonnement annuel (par exemple 106 euros HT chacun pour un chiffre d’affaires annuel compris entre 50 001 et 500 000 €).
Cette adhésion permet d’obtenir un GTIN-13, une série de 13 chiffres qui correspond à la « carte d’identité » de chaque référence de produit. Elle se compose de différents éléments : pays du détenteur du produit, numéro d’adhérent à GS1 France, numéro du produit et clé de contrôle.
Insertion sur l’étiquette
Vous pouvez ensuite générer et récupérer un code-barres (de type EAN) qui est la représentation graphique du GTIN. C’est ce code-barres, intégré dans l’étiquette du produit, qui est lu par les scanners en point de vente pour identifier rapidement le produit concerné.
Plusieurs générateurs en ligne de codes-barres existent. La plupart sont gratuits (CodeOnline par exemple). Attention à conserver un bon contraste entre le fond de l’étiquette et les barres. « Le code-barres peut même devenir un élément de communication, avance Alain Baluchet citant l’exemple d’un producteur de la Somme dont les yaourts présentent des codes-barres en forme de vache. »