Faisant suite à la reconnaissance européenne et mondiale du statut indemne de la Belgique vis-à-vis de la peste porcine africaine, le ministère de l’Agriculture lâche du lest. Dans un arrêté publié le jeudi 27 mai 2021 au Journal officiel de la République française, la rue de Varenne décide de remplacer la zone blanche de dépeuplement, située le long de la frontière belge, par une zone d’observation.
Fin du plan de réduction des populations de sangliers
« Cet arrêté permet la reprise de la commercialisation des venaisons », indique le texte. Par ailleurs, le « plan drastique » de réduction des populations de sangliers est levé. Il permettait notamment au préfet d’« ordonner des opérations de destruction de sangliers sauvages » telles que « des chasses et des battues générales ou particulières fixant un quota minimal de sangliers, ou de certaines catégories de sangliers ».
L’obligation de déclaration de tir hebdomadaire pour tout sanglier abattu chaque semaine, prévue dans ce cadre, n’est plus en vigueur. Par ailleurs, la géolocalisation de chaque emplacement de découverte de cadavres de sangliers est levée, tout comme leur prélèvement intégral à destination d’un centre d’équarrissage spécifique. De même, le recensement des sangliers présents dans la zone n’est plus requis.
Par ailleurs, si l’agrainage est de nouveau autorisé, la chasse à courre reste suspendue dans la nouvelle zone d’observation.
Les dépistages continuent
Malgré le changement de statut de la zone, certaines dispositions sanitaires perdurent. En particulier, la surveillance de sangliers morts est toujours d’actualité. « Tout sanglier sauvage trouvé mort ou moribond fait l’objet de prélèvements destinés au dépistage de la peste porcine africaine, conformément aux instructions du ministre chargé de l’agriculture », précise l’arrêté.