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Une dynamique visible dans toutes les régions
« Toutes les régions verraient leurs surfaces augmenter sur un an », décrit Agreste. Même constat pour le blé dur d’hiver dont la sole atteindrait 250 000 hectares, progressant de 14,6 % par rapport à l’an dernier. Elle resterait toutefois en retrait de 19,3 % par rapport à sa moyenne quinquennale de 2016 à 2020.
Quant à la sole d’orge d’hiver, à 1,2 million d’hectares, elle augmenterait de 3,1 % par rapport à 2020, mais reculerait de 9,1 % par rapport à sa moyenne de 2016 à 2020. La sole d’avoine bondirait de 21,4 % en un an, celle de triticale de 21,5 % et celle de seigle de 7,4 % %. Au total, la surface de céréales d’hiver en France reste en retrait de 1,9 % par rapport à sa moyenne quinquennale.
Le colza au plus bas depuis 1997
« Les semis de colza d’hiver sont estimés à 1 million d’hectares », rapporte le ministère de l’Agriculture. C’est 9,8 % de moins qu’en 2020 et 26 % en dessous de sa moyenne sur la période allant de 2016 à 2020. La surface de colza d’hiver tombe ainsi à son plus bas niveau depuis 1997.
Si la sole de colza progresse de 11 000 hectares dans le Centre-Val de Loire, celle de la Lorraine reculerait de 95 000 à 43 000 hectares entre 2020 et 2021 (–55 %) et celle de la Champagne-Ardenne de 128 000 à 81 000 hectares (–39 %).