À l’issue de son dernier appel d’offres, l’Algérie « aurait […] acheté un volume significatif hier (mercredi) estimé entre 700 000 et 800 000 tonnes avec des origines optionnelles, mais qui devraient être partagées entre le bassin mer Noire, la Baltique, voire l’Argentine et peut-être la France », rapporte le cabinet Agritel. La France, compte tenu des différences de prix, « se trouve ainsi confrontée à une concurrence accrue face aux autres pays, contrairement aux années précédentes », poursuit Agritel.
Selon Inter-Courtage, « 250 000 tonnes de blé russe ont été vendues dans le cadre de cet appel d’offres, ainsi que du blé polonais et même argentin ». La demande pour le blé en provenance du bassin de production de la mer Noire « ne faiblit pas malgré la mise en place de taxes à l’exportation, ce qui renforce les rumeurs de quotas qui seraient mis en place au début de l’année prochaine », souligne Agritel.
« En Argentine, des pluies bénéfiques permettent d’envisager de bonnes récoltes à venir, que ce soit en blé, soja ou maïs. Cette origine pourrait donc venir rapidement s’inviter dans les échanges internationaux. A contrario, les pluies sur l’Australie risquent de dégrader à ce stade la qualité », note encore le cabinet spécialisé.
Vers 17 heures sur Euronext, le prix du blé tendre gagnait 3,25 euros, à 298,75 euros la tonne sur l’échéance de décembre, et 3 euros sur celle de mars, à 297,75 euros la tonne.
Le maïs progressait de 3 euros, à 251 euros la tonne sur l’échéance de janvier, et de 3,75 euros, à 249,50 euros la tonne sur celle de mars.