« Le mouvement a commencé le lendemain et se poursuit aujourd’hui. Les fonds d’investissement profitent des niveaux de prix pour se désengager, continuent à solder un peu leurs positions acheteuses », a commenté Paul Désert-Cazenave, responsable de l’analyse de marché chez Logaviv.
Météo « moins adverse »
Autre facteur, « une météo à très court terme un peu moins adverse, tant sur l’Europe que sur (le bassin de production de) la mer Noire, que sur l’Amérique du Nord, voire l’Amérique du Sud où le temps pourrait être un peu plus humide à la fin de la semaine », a ajouté l’analyste.
« Cela n’améliore pas forcément la situation de fond, notamment sur le potentiel de production du maïs brésilien, qui a été touché par une sécheresse historique, mais ça participe à la détente du marché », a estimé Paul Désert-Cazenave.
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Demande asiatique en maïs
« Les éléments fondamentaux en toile de fond sont toujours là. Pour le maïs, il y a toujours de la demande du côté de l’Asie, les bilans restent tendus pour cette campagne-là », a-t-il conclu.
Le ministère américain de l’Agriculture a d’ailleurs annoncé vendredi la vente, « par des opérateurs privés, de 1,36 million de tonnes de maïs américain de la prochaine récolte » à la Chine, a indiqué le cabinet Inter-Courtage dans une note publiée lundi.
Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 1 euro sur l’échéance de septembre, à 217 euros, et de 1,75 euro sur l’échéance de décembre, à 216 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, restait stable sur l’échéance de juin, à 251 euros, et progressait de 1 euro sur celle d’août, à 245,25 euros.