Dégâts de gel sur les céréales les plus avancées
« Faisant suite aux fortes chutes de températures entraînant des gelées matinales, des parcelles pourraient être impactées. Les risques sont plus importants sur les céréales les plus avancées (à partir du stade des 2 nœuds) », annonce la région des Pays de la Loire le 13 avril dans son bulletin de santé du végétal (BSV).
Contraste du jour.. Colzas étonnement magnifiques et les 1er dégâts observés sur blés.. pic.twitter.com/QHGyxspPNd
— Seb (@seb64533111) April 13, 2021
Le 12 avril 2021, selon Céré’Obs, l’observatoire de l’état des cultures de FranceAgriMer publié le 16 avril, 27 % du blé tendre avait atteint le stade des 2 nœuds, 36 % de l’orge d’hiver et 54 % du blé dur. Du côté de l’orge de printemps, 17 % des parcelles étaient au stade de l’épi à 1 cm et 1 % seulement avait atteint le stade des 2 nœuds.
Le BSV du Centre-Val de Loire informe que dans le cas d’une céréale entre l’épi à 1 cm et le stade des 2 nœuds touchée par le gel, « l’épi va rapidement perdre son aspect brillant et turgescent et se nécroser. Lorsque l’épi est détruit, les nouvelles feuilles émises peuvent se nécroser rapidement. Avant les 2 nœuds, l’épi est encore petit (< 2 cm), il est globalement sensible au gel (inférieur à –5, voire –7°C). Le maître-brin est le plus souvent détruit et cède la place aux talles qui assurent la mise en place du rendement sans grande pénalité. »
Le BSV de la Région Aquitaine précise cependant que les dégâts occasionnés par le gel « ne seront visibles qu’à partir de l’épiaison ».
Le déconfinement est amorcé pour les orges d’hiver pic.twitter.com/LpcvmBUv4S
— Govaert Bernard (@Bgovaert1) April 13, 2021
Étape suivante : la sécheresse
Céré’Obs a revu légèrement à la baisse la proportion de cultures dans un état jugé « bon, voire très bon : –1 point pour le blé tendre et le blé dur, à 86 % et 80 %, –2 points pour l’orge d’hiver, à 83 %, et –4 points pour l’orge de printemps, à 88 %.
Des notations qui pourraient encore diminuer dans les jours à venir :
11ème jour de gel en avril. Avant dernier avant le retour d'un temps de saison. Sur les 17 premières jours d'avril, la France a 12 jours de gel plus ou moins généralisés.
— Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) (@SergeZaka) April 16, 2021
J'informerai sur l'état hydrique des sols dans les prochains jours. L'étape suivante est... la sécheresse ! pic.twitter.com/wIanJ1c31m
Le manque de pluie frappe déjà de nombreux secteurs et pourrait accentuer les dégâts sur le colza. Le BSV d’Aquitaine note que « l’effet du manque d’eau prolongé impacte la capacité du colza à compenser les avortements de fleurs ou siliques dans les sols les moins profonds, ou sur les colzas mal enracinés ».
La pluie est très attendue en Indre-et-Loire :
La misère !!! Seulement 4mm et pas de prévision d'eau dans les 15 prochains jours. pic.twitter.com/GpEb0A0zGm
— Sébastien PROUTEAU (@PSebastien37) April 12, 2021
Outre le gel et la sécheresse, les insectes créent aussi des dégâts :
Les emmerdes, ça volent en escadrilles...
— Patrick Pigeon (@Pat2816) April 15, 2021
Cette parcelle de #blé du sud 28 qui a subit le #gel à -6,-7°C,
souffre du manque d'eau,
...et en plus, #pucerons !!#FrAgTw pic.twitter.com/KBZrcdVwLX
Les semis de maïs se poursuivent
Selon Céré’Obs, le 12 avril, 18 % des surfaces prévues en maïs étaient semées.
Début des semis de maïs #modulation @FieldViewFrance @VaderstadFrance pic.twitter.com/AApoMGRnRc
— Alex Ver (@AlexVer1077) April 15, 2021
Là aussi le manque d’eau se fait sentir :
Préparation pour le #semis de #maïs #semence
— Maxime Gautreau (@GautreauMaxime) April 12, 2021
Avec 10 mm ça aurait été mieux mais bon @MichelinAgriFR @AGCOcorp @AlpegoSpaItalia pic.twitter.com/8037qsZ3qy
FranceAgriMer estime que 2 % des parcelles de maïs étaient levées le 12 avril. Parfois avec difficultés :
Début laborieux pour les semis de maïs de fin mars. C’est quand que je pousse ?? #FrAgTw pic.twitter.com/DXM3QEFKVx
— CORRE THIERRY (@thierrycorre17) April 15, 2021