. Les pluies d’automne, insuffisantes ou trop tardives n’ont pas permis un redémarrage de la production. Ainsi, la pousse réalisée entre le 20 juin et le 20 octobre est très inférieure à celle de référence sur la quasi-totalité du territoire. »
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Un bon début de campagne
« À la faveur de conditions hivernales douces au début de l’année, la campagne de 2020 a débuté avec une pousse d’herbe supérieure à celle établie sur la période de référence, rappelle Agreste. Constaté précocement dans le Nord et l’Est puis généralisé sur majeure partie du territoire durant l’été, le déficit hydrique a ralenti et parfois stoppé la pousse d’herbe. Ainsi, la pousse d’été-automne, du 20 juin au 20 octobre, ne représente que 22 % de la pousse d’été-automne de référence. »
La tendance relevée au niveau régional par Agreste en septembre se confirme. « Le déficit concerne dix régions sur douze. Il est particulièrement marqué dans sept d’entre elles qui présentent une production cumulée inférieure à 75 % de la production de référence. Les régions du nord-ouest au centre-est sont les plus touchées : le Grand Est, les Hauts-de-France et la Bourgogne-Franche-Comté affichent des valeurs de production établies respectivement à 47 %, 51 % et 57 % de la référence. »

La situation de la Bretagne est plus favorable. La pousse cumulée de l’herbe y atteint 96 % de son niveau de référence. Elle ne le dépasse que dans une Région : Paca où elle s’affiche à 120 % de son niveau de référence pour la période de 1989 à 2018.