Les exportations restent soutenues, les engraisseurs italiens ayant des besoins de rotation réguliers. Mais ces derniers souffrent de la hausse des charges de production, corrélée à la stabilisation des prix des jeunes bovins. Les faibles disponibilités en animaux lourds à la saison sont une difficulté supplémentaire. La demande cible les bons mâles charolais herbés de 350 à 450 kg. Ils se valorisent autour de 3,50 €/kg vif à Moulins-Engilbert.

 

Les expéditions vers l’Allemagne restent régulières, malgré le recul du prix de la viande. La demande des opérateurs espagnols reste réservée face aux grosses sorties sur le marché intérieur depuis le début du mois. Les ateliers sont chargés alors que les livraisons vers les pays tiers sont à la baisse après le ramadan.

 

Dans les limousins, l’activité commerciale reste favorable, compte tenu des faibles disponibilités. À Ussel, les broutards U de 350-400 kg se vendent autour de 3,37 €. Sur Agen, la tendance est haussière : les limousins de 300-350 partent à 3,30 € et les blonds d’Aquitaine de même poids se commercialisent à 3,78 €.

 

En femelles, la demande pour les bonnes charolaises et limousines reste dynamique et les prix, toujours aussi attractifs pour les éleveurs. Les broutardes de 300-350 kg valablement vaccinées se négocient entre 3,15 et 3,20 €.