La Fédération de Russie a ravi la première marche du podium à l’Union européenne en 2016, « à la faveur de la compétitivité de ses prix et de sa proximité géographique avec les principaux pays importateurs du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, rappellent la FAO et l’OCDE. L’Égypte, le plus gros importateur de blé au monde, a [aussi] réduit son exigence concernant la teneur en protéines du blé importé, ce qui l’amène à préférer celui de la mer Noire. »

Talonnée par l’Union européenne

La Russie devrait garder la première place du classement d’ici à 2028, avec une part d’environ 20 % dans les exportations mondiales de blé. Elle sera talonnée par l’Union européenne (15 %), les États-Unis (13 %), le Canada (12 %) et l’Ukraine (11 %). L’Union européenne grappillera toutefois quelques parts de marché « en raison de la compétitivité de ses prix, de la qualité de ses céréales et de sa proximité avec ses principaux marchés en Afrique et en Asie. »

 

Dans leur rapport, la FAO et de l’OCDE soulignent également que « les importations de blé vont se répartir plus largement entre un grand nombre de pays. Les cinq premiers – Égypte, Indonésie, Algérie, Brésil et Philippines – représentant une part cumulée d’environ 25 à 27 % au cours de la période » 2018-2028.

 

Plus globalement, la FAO et l’OCDE tablent sur une augmentation du commerce mondial de céréales de 76 Mt entre 2018 et 2028, pour atteindre 503 Mt. « En adéquation avec les prévisions de ralentissement de la hausse de la demande, le volume des échanges de céréales progressera de 1,5 %, soit moins que les 5 % d’augmentation par an enregistrés lors de la précédente décennie, ce qui portera à environ 16 % la part des échanges dans la consommation mondiale. »

 

Retrouvez notre article sur le rapport de la FAO et l’OCDE.

(1) Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.

(2) Organisation de coopération et de développement économiques.