Cet appel d’offres, qui prévoit un chargement en janvier, a été annoncé le 18 novembre en fin de journée. La France, fournisseur habituel de blé à l’Algérie, a de très bonnes chances d’être retenue, de l’avis général des opérateurs.
Cet appel d’offres va donc probablement conforter les bons chiffres publiés par Bruxelles concernant les flux de marchandises de l’UE vers le reste du monde.
Selon des données publiées lundi soir, les exportations de blé tendre ont progressé la semaine dernière de 625 740 tonnes (827 217 tonnes la semaine précédente et donc dans les deux cas nettement au-dessus des 560 800 tonnes d’objectif hebdomadaire), « pour un cumul de 10,29 Mt (6,57 Mt l’année dernière à pareille époque) », rapportait le cabinet Inter-Courtage.
La France en tête des exportations de blé dans l’UE
La France, qui atteint 2,95 Mt (+166 400 tonnes), confirme son statut en tête des exportations de l’UE, devant la Roumanie (2,51 Mt).
Avec ces 10,3 Mt, les exportations européennes de blé ont progressé de +56 % par rapport à l’an passé à ce stade de la campagne, soulignait le cabinet Agritel, une dynamique bienvenue pour les cours, tant la quantité de marchandises européennes à écouler est plus importante cette année.
Autre facteur de soutien des prix sur Euronext, les cours du blé sur le bassin mer Noire « progressent d’un dollar à 208 dollars/tonne (prix Fob au port de Novorossisk) », soulignait le cabinet Agritel.
Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1 euro, tant sur l’échéance de décembre à 179 euros, que sur celle de mars à 180 euros.
Les cours du maïs, qui ont cédé du terrain lundi, dans le sillage de ceux d’Ukraine, en pleine récolte, étaient tout proches de l’équilibre, étant inchangée sur l’échéance rapprochée de janvier à 163 euros, et perdant 25 centimes d’euros sur l’échéance de mars à 166,25 euros.