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La sole de blé tendre d’hiver stable

La sole de blé tendre d’hiver atteindrait 5,2 millions d’hectares. Elle serait stable sur un an (+0,2 %) et en augmentation de 3,5 % par rapport à la moyenne de 2012 à 2016. Les surfaces progresseraient de 6 % en Lorraine mais diminueraient de 3,1 % en Champagne-Ardenne.

 

Sur un an, la sole de blé dur diminuerait de 2,1 %, à 362 000 hectares, après deux années de fortes hausses. Au moment des semis de 2015 et de 2016, le rapport de prix entre le blé tendre et le blé dur était favorable au blé dur. Cet avantage s’est estompé pour la campagne de semis de 2017.

4,1 % d’orges d’hiver en moins

La sole d’orges d’hiver diminuerait de 4,1 %, à 1,4 million d’hectares, après plusieurs années de progression. Elle serait cependant en hausse de 12 % par rapport à la moyenne de 2012 à 2016. Les surfaces diminueraient notamment de 17 % en Champagne-Ardenne.

 

Les surfaces de triticale reculeraient de 0,8 % sur un an, à 339 000 hectares, et de 10 % par rapport à la moyenne de 2012 à 2016. La sole reculerait de 2,3 % dans les Pays de la Loire et serait stable en Bretagne.

 

Le colza d’hiver chute

La sole de colza d’hiver diminuerait de 5 % sur un an, à 1,4 million d’hectares. Le manque de pluie a contrarié les semis, notamment dans le nord-est de la France. Certaines parcelles ont dû être retournées et des céréales ont été semées à la place. Le recul serait de 11 % en Lorraine et de 10 % dans les Hauts-de-France.