pour la récolte 2021, menée auprès des collecteurs à l’entrée des silos.

 

 

« Dans la mesure où les opérations de collecte, de séchage et de stockage sont correctement effectuées, le sorgho devrait trouver un débouché important en alimentation animale », estiment les instituts. D’autant plus que les variétés cultivées en France ont de faibles teneurs en tanins.

Forte teneur en amidon

La récolte est notamment caractérisée par une teneur en amidon élevée, de 77,4 % MS (matière sèche) en moyenne. C’est « 1,2 point de plus qu’en 2020 et 1,7 point de plus que la moyenne des 5 dernières années », précisent-ils. 39 % des volumes collectés révèlent une teneur supérieure à 78 % MS, contre 1 % en moyenne quinquennale.

 

Au sein des bassins de production, la teneur en amidon s’échelonne entre 76,0 % MS (ex-Poitou-Charentes) à 78,1 % MS (ex-Aquitaine).

Légère baisse en protéines

La teneur moyenne en protéines de la récolte de 2021 est de 10,3 % MS, soit un niveau inférieur de 0,5 point par rapport à celui de 2020 et par rapport à la moyenne quinquennale. « Selon les bassins de production, les valeurs s’échelonnent de 9,8 % MS (ex-Rhône-Alpes) à 10,9 % MS (ex-Poitou-Charentes). »

 

La teneur moyenne en matières grasses est, quant à elle, de 4,0 % MS. C’est 0,3 point de moins qu’en 2020 et 0,4 point de moins que la moyenne quinquennale. « Les teneurs observées par bassin varient de 3,6 % MS (Centre-Val de Loire/Pays de la Loire/ex-Bourgogne) à 4,2 % MS (ex-Rhône-Alpes). »