Après la parution, le 24 janvier 2017, d’une publication de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommandant de manger moins de viande, et surtout moins de charcuterie, Culture viande, le syndicat qui regroupe les principales entreprises françaises des viandes, fait le point sur les habitudes des Français. Il rappelle que la consommation hebdomadaire française moyenne de viandes de boucherie est inférieure au seuil recommandé de 500 g.
« Les Français en consomment 370 g par personne, soit l’équivalent de 3 portions par semaine en moyenne, assure le syndicat. Culture Viande regrette donc la communication faite autour de la publication de cet avis, puisqu’il n’est pas nécessaire de diminuer la consommation de viande de boucherie des Français. » Ainsi le syndicat invite à s’interroger ce que poussent les médias à « inviter à déconsommer de la viande ».
Un allié pour les vitamines
Culture viande cite l’Anses, rappelant que la vitamine B12 est présente dans les aliments d’origine animale, tandis que les sources végétales alimentaires en sont naturellement dépourvues. Et que « les viandes et charcuteries constituent les principaux contributeurs aux apports de fer de la population adulte française ». Des arguments qui rejoignent ceux de Culture viande, pour qui l’avis de l’Anses est que « pour un bon équilibre nutritionnel, il faut manger de tout dans des quantités raisonnables. Il est contre-productif de vouloir opposer un aliment à un autre et une bonne communication devrait sans cesse répéter ce principe de bon sens. »