Le Service d’inspection de la santé animale et végétale (Aphis) du ministère américain de l’Agriculture (USDA) a autorisé la culture du blé HB4 aux États-Unis le 27 août 2024. Ce blé OGM présente une tolérance à la sécheresse grâce à l’introduction d’un gène issu du génome du tournesol, et une résistance au glufosinate. Cet herbicide organophosphoré n’est plus autorisé dans l’Union européenne depuis le 31 juillet 2018.

L’Aphis « n’a identifié aucune voie plausible par laquelle [le blé OGM HB4] présenterait un risque accru » relatif aux ravageurs des plantes comparé aux blés classiques.

Déjà autorisé dans trois autres pays

Le blé OGM HB4 a été développé par Trigall Genetics, entité née de l’association franco-argentine entre Bioceres et Florimond Desprez. Bioceres précise dans un communiqué publié le 28 août que les États-Unis sont le quatrième pays au monde à donner le feu vert à la production de blé HB4, après l’Argentine, le Brésil et le Paraguay.

Plusieurs pays ont déjà autorisé l’importation et l’utilisation de ce blé OGM en alimentation animale et humaine : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud, le Nigeria, la Thaïlande, l’Indonésie, la Colombie et le Chili. Et en Australie, Bioceres indique avoir « récemment reçu une licence pour entreprendre des essais sur le terrain » en vue d’une éventuelle production.

En 2020, l’entreprise déclarait également vouloir lancer le processus d’homologation en Russie, et dans des pays d’Asie et d’Afrique.