Aux États-Unis, après la découverte de fortes concentrations du virus H5N1 de l'influenza aviaire hautement pathogène dans le lait de vache, les autorités sanitaires américaines ont attesté que le lait vendu en magasin est sûr. Elles avaient annoncé que des échantillons de lait vendus en magasin contenaient des traces du virus H5N1, détectées à l’aide d’un outil ultrasensible.
Mais les échantillons ne présentent vraisemblablement pas de risque pour la santé grâce au processus de pasteurisation, qui consiste à chauffer le lait, avaient-elles alors estimé, souhaitant toutefois réaliser des tests supplémentaires pour s’en assurer.
Les résultats « préliminaires » de ces nouveaux tests n’ont pas permis de « détecter de virus vivant et contagieux », selon le communiqué de l’agence américaine des médicaments (FDA) diffusé le vendredi 26 avril 2024. « Ces résultats réaffirment que l’approvisionnement de lait commercialisé est sûr » et que « la pasteurisation est efficace », a-t-elle ajouté. Des résultats supplémentaires sont attendus pour encore conforter cette conclusion.
Une personne infectée
Un foyer de grippe aviaire s’est propagé depuis plusieurs semaines dans les troupeaux de vaches laitières, une première dans le pays chez ces animaux. La maladie a également infecté une personne, qui présentait des symptômes bénins, a-t-on appris au début d'avril.
Selon les estimations communiquées cette semaine par la FDA, des fragments du virus ont été retrouvés dans environ un échantillon de lait testé sur cinq, avec une proportion plus élevée pour le lait provenant de zones où les troupeaux sont infectés. Selon le communiqué du 26 avril, les autorités sanitaires « continuent à ne voir aucune hausse du nombre de cas de grippe et pas de cas de H5N1 » au-delà du cas déjà signalé.
Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, même si les cas chez les humains restent très rares. Il n’y a pas de preuves de transmission d’humain à humain pour l’heure, mais les scientifiques craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre.