de l’Apad publié le 29 juillet 2020, intitulé « Utilisation du glyphosate en agriculture de conservation des sols : état des lieux en 2020 et perspectives ».

 

Doses maximales

Dans ce rapport, l’association fait ainsi plusieurs recommandations quant à une autorisation d’usage du glyphosate adaptée à la pratique actuelle et aux enjeux du développement de l’ACS. Cette autorisation porterait sur le « désherbage après récolte et avant mise en culture en zones cultivées, uniquement en l’absence de tout travail du sol au moment du semis (semis direct uniquement) ». Avec une dose maximale par passage sur graminées et dicotylédones annuelles de 3 l/ha au maximum (1 080 g/ha), sur vivaces de 4 l/ha au maximum (1 440 g/ha) et pour un traitement en tâches pour certaines vivaces de 6 l/ha au maximum (2 160 g/ha).

 

« Ces conditions et doses d’utilisation permettraient, selon nous, de prendre en compte la diversité des fermes (contextes pédoclimatiques et agronomiques différents) et la diversité

des cultures et modes de production ; les risques d’enherbement liés spécifiquement à la phase de transition ; la difficulté de maîtrise technique des couverts végétaux, particulièrement en conditions sèches et la maturité technique des agriculteurs », écrit l’Apad.

Leviers agronomiques

L’Apad rappelle enfin qu’elle s’est engagée « depuis 2018 dans une recherche proactive de solutions agronomiques, avec l’appui de l’Inrae. Le projet SOLutionsACS (soutenu par le ministère de l’Agriculture, celui de la Transition écologique et l’Office français de la biodiversité), plateformes de démonstration déployées dans six territoires, nous permet d’identifier et tester des leviers agronomiques en conditions réelles d’agriculteurs, dans différentes conditions pédoclimatiques, pour diminuer, voire supprimer, l’usage du glyphosate en ACS. »