En blé dur, maintenir des surfaces « demeure crucial pour cette filière de qualité et son rayonnement », affirment Intercéréales,Arvalis et l’AGPB (1) d’une même voix, le 20 juillet 2022d’une même voix, le 20 juillet 2022. En octobre dernier, la filière blé dur et Arvalis invitaient déjà les agriculteurs à persévérer dans la culture de cette céréale, s’appuyant sur son intérêt économique au long terme.
« Des contrats rémunérateurs et attractifs »
« Il est de la responsabilité de tous les acteurs de maintenir une stabilité de production », déclare Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales, cité dans un communiqué. Il l’assure : « La demande en blé dur reste soutenue sur les marchés nationaux ou européens depuis plusieurs années. »
« Les organismes stockeurs avec les industriels s’engagent à chercher toutes les solutions possibles permettant d’apporter une visibilité sur les prix et à proposer des contrats rémunérateurs et attractifs, prenant en compte les coûts de production, afin de sécuriser tous les maillons de la filière », précisent Intercéréales, Arvalis et l’AGPB.
Pour raisonner les futurs assolements dans le contexte de prix actuel, ils invitent les agriculteurs à utiliser « ImpactCoutProduction », développé par l’institut technique en collaboration avec l’AGPB (1).
Plus faible récolte depuis 2003
« La production de blé dur de 2022, estimée à 1,3 million de tonnes, pourrait être la plus faible récolte enregistrée depuis 2003 », estimait le 12 juillet 2022 le service de la statistique du ministère de l’Agriculture. Si ces chiffres se confirment, elle chuterait de 16,6 % par rapport à 2021 et de 21,4 % par rapport à la moyenne de 2017 à 2021.
Les surfaces de blé dur françaises sont passées de 507 000 ha en 2010 (le maximum historique) à 257 000 ha en 2022.
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(1) Association générale des producteurs de blé.