, le rythme trop élevé pousse les agents à développer uniquement des automatismes. Ce phénomène crée une distorsion entre leur mission qui est une action de contrôle sanitaire et la réalisation concrète de cette mission qui se limite à un acte mécanique précise Amandine Gautier, rédactrice du document.
Diminution de l’efficacité du contrôle
Le ministère précise dans son rapport que « tous les agents avouent qu’ils leur arrivent de couper pour couper » et que « les inspecteurs disent une forme d’impossibilité d’assumer entièrement le mandat dont ils sont dépositaires ». La cadence de la chaîne met en danger non seulement la santé des agents de contrôle mais aussi celle des consommateurs.
Outre ces aspects, les contrôleurs se plaignent aussi de la non-adaptation de la chaîne à leur travail : hauteur de travail, mais aussi température, humidité et bruit.