La Commission formule des recommandations pour :
- Accroître la transparence et surveiller les pratiques dans les abattoirs ;
- Renforcer la formation du personnel et prendre en compte la pénibilité au travail ;
- Améliorer les pratiques et les équipements dans les abattoirs ;
- Renforcer les moyens et l’efficacité des contrôles officiels.
Un rapport sur l’abattage rituel
« Nous avons aussi parlé de l’abattage rituel, a complété le ministre lors d’un entretien avec la presse agricole. Ce sujet fera l’objet d’un rapport. Il est compliqué car il faut trouver un terrain d’entente avec les autorités religieuses. »
« Au niveau local, le ministre a indiqué qu’une instruction serait adressée aux préfets dans les plus brefs délais afin de renforcer le dialogue sur les questions de bien-être animal au sein des comités locaux abattoirs mis en place dans le cadre de la réglementation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement », précise le communiqué.
La vidéosurveillance à l’essai
Par ailleurs, Stéphane Le Foll confirme sa volonté que soit désigné un responsable chargé de la protection animale dans tous les abattoirs. Il doit être titulaire d’un certificat de compétences dont les exigences d’obtention sont en cours de révision pour rehausser le niveau d’exigence, en adéquation avec les préconisations des députés.
Le ministre veut mettre en place une expérimentation du contrôle par caméras vidéo en abattoir d’ici à 2017. La Cnil a été saisie par ses services, afin qu’elle fournisse un appui méthodologique à la conduite de cette expérimentation. Les syndicats de salariés ainsi que l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail seront également consultés au préalable.
Stéphane Le Foll a aussi évoqué l’expérimentation des abattoirs mobiles. « Le modèle suédois est très spécial avec de gros stockages de carcasses. En France, nous n’avons pas de dispositif qui puisse être agréé. Nous regarderons aussi du côté de l’abattage au champ expérimenté en Suisse. »