« La plupart des vidéos sont obsolètes : le matériel présenté n’est plus utilisé ou a été adapté, les pratiques ont été améliorées et certains opérateurs ne manipulent plus d’animaux vivants depuis plusieurs mois. » C’est en ces termes que la préfecture a voulu réagir aux images diffusées hier par l’association L214.
La préfecture souligne que « depuis le début de l’année, sans attendre l’action de L214, [ses services ont] réalisé 8 contrôles de protection animale [en abattoir], 8 contrôles spécifiques à l’abattage rituel, et a imposé des mesures correctives, rapidement mises en œuvre par le responsable de l’abattoir et vérifiées par les services d’inspection. »
Une visite parlementaire sans accroc
La DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de l’Hérault rappelle également que « la visite inopinée de la commission d’enquête parlementaire du 17 mai 2016 n’a relevé aucune anomalie notable. ». Elie Aboud, député (LR) de l’Hérault, qui a participé à cette visite « surprise » s’est également déclaré « franchement surpris ».
Dans un communiqué distinct, la préfecture des Alpes-Maritimes, où se situe l’abattoir de Puget-Théniers, l’autre outil mis en cause par L214, précise quant à elle qu’« un audit dans le domaine de la protection animale a été réalisé par la direction de la protection des populations le 23 avril dernier ».
Des mesures correctives demandées à Puget-Théniers en avril
Cet audit a débouché sur la mise en évidence de « non-conformités et une mise en demeure qui exigeait la mise en place sous deux mois de mesures correctives. » Le préfet « prend acte de la fermeture » décidée par la direction de l’abattoir, et assure que « la reprise de l’activité ne pourra être opérée qu’après la mise en œuvre des correctifs demandés à l’exploitant. »