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Les particularités des essais de 2007 et conséquences en matière de connaissance des variétés

Les rendements ont été globalement élevés, ce qui s'explique par la pluviométrie abondante de l'été. Les essais mis en place en situations limitantes en eau n'ont pas subi de facteur hydrique limitant. Dans ces conditions, la rusticité des variétés vis-à-vis des stress hydriques ne peut être appréciée. En revanche, le développement local de maladies du feuillage a pu peser sur les résultats de variétés plus sensibles. Les températures froides de fin de campagne et la quasi-absence de pyrale et sésamies en 2007 ont largement contribué à la qualité sanitaire de la récolte.

Les stades de maturité à la récolte ont en revanche été moins avancés qu'au cours de ces dernières années en raison d'un climat tempéré à froid durant l'été et l'automne. Toutefois, les semis précoces qui ont bien valorisé les températures élevées d'avril à juin ont atteint la maturité à des dates normales. Les niveaux des teneurs en eau du grain et des teneurs en matière sèche permettent toutefois une bonne appréciation de la précocité à la récolte.

Les valeurs en UFL et amidon ont présenté des résultats inférieurs de 3 points par rapport aux dernières années, du fait de teneurs en MS plus faibles et dans bon nombre de situations de l'Ouest d'une croissance des grains tardives.

La quasi-absence de coups de vent n'ayant pas engendré de verse ne permet pas d'apprécier la tenue de tige des nouveautés.

Des densités de culture qui ont été affectées en essais par les dégâts des ravageurs de début de cycle, notamment en Bretagne et Normandie (dégâts de taupins, oscinies, géomyzes et mouches), dans le Sud-Ouest par les taupins ou des pluies battantes après les semis. Les hétérogénéités de levée de la vague de semis intermédiaire d'avril ont causé des hétérogénéités de végétation qui ont peu se traduire par des pertes d'essais.