Cette volatilité est principalement liée au Brésil, entre les restrictions européennes à l’importation touchant certaines usines pour cause de trafic de viande avariée, une modification des standards sur le halal pour exporter vers l’Arabie Saoudite, une grève dure des camionneurs et le récent embargo chinois.
Un contexte mondial compliqué
La volatilité croissante des cours mondiaux des céréales et des oléagineux, des sécheresses nombreuses, des négociations commerciales difficiles, sans compter les risques de grippe aviaire, accrus à l’approche de l’automne dans l’hémisphère Nord, compliquent les prévisions, souligne la Rabobank.
L’épizootie de peste porcine africaine, qui s’étend en Chine et en Europe, peut également impacter indirectement le marché de la volaille. En effet, si de nombreux troupeaux porcins sont éliminés en Chine, les prix de toutes les viandes seront sous pression. Et les consommateurs pourraient se détourner de la viande de porc au profit de celle de volailles, faisant progresser les prix locaux.
Néanmoins, « malgré ces prévisions pessimistes, les résultats de l’industrie de la volaille restent bons dans la plupart des régions du globe », constate la Rabobank.