Les importations britanniques sont présentes, mais les engagements des distributeurs sur de l’agneau français limitent l’accès à ces agneaux pourtant meilleur marché. Certains magasins font le choix de proposer de la viande d’importation, d’une part, pour ne pas avoir un linéaire étriqué et, d’autre part, pour proposer des tarifs plus attractifs aux consommateurs.
La profession reste vigilante à ce que cette pratique ne déstabilise pas le marché.
L’activité commerciale est dynamique. Les tarifs ont retrouvé leur niveau de l’an passé. Sur le marché de Parthenay, les agneaux E se sont valorisés entre 4,40 € et 4,80 €/kg de carcasse. Les U se vendent entre 4,00 et 4,40 €/kg de carcasse. Cette dynamique commerciale est observée sur l’ensemble des cadrans. Les tarifs progressent et la cotation moyenne des agneaux de 38 à 44 kg s'affiche à 4,39 €/kg net. Ces hausses de prix doivent être mises en corrélation avec la forte croissance des coûts de production.
Cette forte revalorisation des prix aura vraisemblablement en revanche un impact sur les ventes au détail dans les prochaines semaines.
En brebis, les disponibilités restent juste suffisantes pour la demande. Le commerce est souvent très fluide avec une facile reconduction des prix. Les bonnes brebis sont valorisées sur les marchés entre 1,30 à 1,60 €/kg et de 1,00 et 1,20 €/kg pour les ordinaires.