L’équilibre entre l'offre et la demande de ce début d’année assure un commerce assez fluide dans les réformes laitières, avec des tarifs qui se maintiennent sans difficulté. Les vaches prim’holsteins P+/O- lourdes se négocient entre 4,50 et 4,60 € (de 3,40 à 3,50 € il y a un an). Ce tarif monte même jusqu’à 4,65 € dans le nord du pays sur le marché du Cateau Cambrésis.
Les vaches P= se vendent entre 4,30 et 4,45 € en fonction du poids des animaux. Les prix des bonnes normandes et montbéliardes O=/O+ sont stables entre 4,70 et 4,80 €, et la majorité des O se vend entre 4,40€ et de 4,60€ en fonction du poids et de la finition. Les moins bonnes vaches P- restent faiblement valorisées, avec des tarifs compris entre 3,00 et 3,60 €.
Pour les femelles de qualité bouchère, les magasins et les boucheries ont des besoins de réapprovisionnements mesurés, mais la modestie de l’offre permet de tenir les prix, notamment pour les blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises. En allaitantes de choix secondaire, la gamme tarifaire ne montre pas de grands changements par rapport à la fin de l’année 2022, avec des vaches R commercialisées entre 5,15 et 5,35 € sur les marchés.