En femelles de qualité bouchère, les magasins et les boucheries expriment des besoins mesurés de réapprovisionnement, mais la modestie de l’offre permet de tenir les prix des bonnes femelles blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises. Du côté des allaitantes de choix secondaire, la gamme tarifaire ne montre pas de grands changements par rapport à la fin de l’année 2021. Les vaches R se commercialisent de 4,10 à 4,30 € sur les marchés. En cotation entrée abattoir, ces femelles se valorisent en moyenne à 4,41 €, cette catégorie intégrant les animaux sous signes de qualité et les labels.

 

En réformes laitières, l’équilibre entre l’offre et la demande de ce début d’année permet un commerce assez fluide et les tarifs se maintiennent sans difficulté. Les vaches prim’holsteins P+/O− lourdes se négocient entre 3,42 et 3,50 € rendues en abattoir selon les entreprises (contre 2,70 à 2,75 € il y a un an). Ces cotations grimpent même jusqu’à 3,55 € dans le nord du pays sur le nouveau marché du Cateau-Cambrésis, qui remplace celui d’Arras. Les vaches P= se vendent entre 3,30 et 3,40 € en fonction du poids des animaux. Les bonnes normandes et montbéliardes O=/O+ affichent des niveaux stables entre 3,60 et 3,75 €. Mais la majorité des femelles O se vendent de 3,00 à 3,30 € en fonction du poids et de la finition. Les vaches plus maigres P− restent faiblement valorisées entre 2,20 et 2,60 €.