Pour la deuxième fois (après 2012), le Sommet de l’élevage, qui s’est déroulé du 2 au 4 octobre à Cournon-d’Auvergne, accueillait la blonde d’Aquitaine pour son concours national. Cent quarante éleveurs, résidant dans trente et un départements, ont présenté trois cent trente animaux. « Le contexte est difficile pour l’ensemble des exploitants en raison de la sécheresse et des attaques que subit la profession, déclare Pierre Burgan, président de France Blonde d’Aquitaine sélection. Pour autant, l’ensemble des animaux a fait l’objet d’une préparation minutieuse. »

Jean-Claude Aguerre, l’un des trois juges qui officiaient, précise que le niveau était relevé. « Nous avons mis en avant les animaux équilibrés entre développement musculaire (DM) et squelettique (DS) », détaille-t-il. Les animaux trop typés DS ne pouvaient espérer jouer les premiers rôles sans masses musculaires bien dessinées.

En 2020, la compétition se déroulera dans les Hautes-Pyrénées, à Loudenvielle. M.-F.M.