Le concours national adulte charolais s’est tenu les 22 et 23 septembre, dans le cadre du salon poitevin « La Ferme s’invite ». Ainsi, 300 animaux issus de 120 élevages se sont disputé les titres. « Depuis cinq ans environ, l’évolution des bêtes présentées est phénoménale, apprécie le juge Didier Pierre, de Saône-et-Loire. Il y a beaucoup moins d’animaux grossiers ou à fort développement squelettique. Nous recherchons davantage d’harmonie entre muscle et squelette, des ossatures fines, et des animaux « natures », c’est-à-dire sans excès d’état, adaptés à la vie de tous les jours à la ferme. Un message bien intégré par les éleveurs. »
Croisement terminal
Une table ronde a mis en avant la capacité des taureaux charolais à répondre aux demandes des races laitières et rustiques, en matière de croisement. En 2017, un tiers des veaux croisés viande, de mère laitière, avait un père charolais. « Il est primordial de circonscrire cette pratique aux taureaux, pour ne pas se tirer une balle dans le pied », insiste Hugues Pichard, président de l’OS Charolais France. Une référence implicite aux croisements de vaches charolaises avec des taureaux de races précoces britanniques.