Grâce à l’avancée des technologies, à la maîtrise de l’usinage des alliages et aux prouesses de l’électronique, la puissance fournie par un quatre cylindres a doublé en vingt ans. Un bloc de 4 litres de cylindrée, moins encombrant, et moins gourmand en GNR (selon les travaux) fournit une puissance de 200 ch. C’est le cas sur le Massey Ferguson 6718 S. Grâce à la gestion EPM, qui offre 25 ch supplémentaires, la puissance atteint 200 ch. C’est une première en agricole.
Quel moteur choisir
Quatre cylindres ou six cylindres ? Bien que le bloc de plus de 130 ch en 4 cylindres soit entré dans les mœurs, il n’est pas rare pour un agriculteur de se gratter la tête avant de choisir entre les deux blocs, toujours disponibles dans ce segment de 130 à 180 ch. Certes, un 4 cylindres n’a pas le couple, ni la capacité de traction d’un 6. Néanmoins, les constructeurs ont su faire apprécier ces plus petits moteurs, moins gourmands, et plus légers. Pour compenser l’absence de deux cylindres, certaines marques proposent des empattements longs. Une entretoise est installée entre le moteur et la transmission.
Pour ce qui est de la capacité de traction, il est toujours plus facile d’alourdir un tracteur que de l’alléger. Et pour les travaux de transport, le poids est un facteur clé. Un tracteur 4 cylindres à PTAC équivalent d’un 6 cylindres bénéficie d’une charge utile plus importante. Mais il n’y a pas que le moteur. Associé à une transmission à variation continue, le 4 cylindres devient un réel atout en termes de consommation. Chez un céréalier, un tracteur de 180 ch à 4 cylindres fait un très bon second tracteur. Pour un polyculteur-éleveur, le tracteur de tête à 6 cylindres peut tout à fait être remplacé par un 4, sans hésiter pour ses capacités de travail.