L’oléagineux reste toutefois à un prix extrêmement élevé après une semaine folle, qui a vu les cours s’approcher des 830 euros la tonne sur l’échéance de février, dans un contexte de faiblesse de l’offre européenne et d’extrême tension sur le marché de l’énergie.

 

Lundi 10 janvier 2022, le colza marquait le pas, dans le sillage du canola et du pétrole, dont les cours stagnaient après une semaine de hausse et alors que la répression des contestations au Kazakhstan voyait refluer les craintes d’éventuelles ruptures de production.

 

Ce reflux de l’oléagineux, largement valorisé comme agrocarburant, pourrait n’être que temporaire, alors que les disponibilités sont « de plus en plus réduites » au Canada et que les stocks d’huile de palme sont en repli, relevait le cabinet Agritel.

 

Peu après 16h30 sur Euronext, la tonne de colza perdait 19,25 euros, à 808,75 euros la tonne, sur l’échéance de février et 4,25 euros, à 754,25 euros la tonne, sur celle de mai.