Les prix de l’urée se trouvent désormais tiraillés à l’international. Une forte demande est actuellement rapportée au Brésil et aux États-Unis, ce qui se traduit par une fermeté des prix sur ces destinations. En revanche, les besoins en Asie du Sud-Est sont couverts à des tarifs dépréciés. En Europe, la fermeté des cours de l’urée est contenue par une demande mesurée.

Une tension d’approvisionnement sur le phosphate est également observée, mais l’annonce par la Chine de son retour sur le marché de l’exportation à partir de la mi-mars avec un quota fixé à 5 millions de tonnes sur le DAP, a détendu le marché. Le quota sur le MOP est établi à 2 millions de tonnes. L’empire du Milieu reste en revanche discret sur sa politique concernant les exportations d’urée.

Les prix de la solution azotée continuent, de leur côté, à reculer sur le marché français. La demande est encore restreinte, tandis que les offres se multiplient pour la prochaine campagne et en réapprovisionnement.