Depuis le début de la semaine, la parité entre l’euro et le dollar « évolue dans la fourchette 1,1550 et 1,1590 et se rapproche ainsi d’un point technique de résistance important à suivre à court terme », rapporte Argus Media dans sa lettre quotidienne du 12 novembre 2025.

« Dans ce contexte, les prix des blés accusent un ajustement à la baisse, tant sur le marché physique que sur le marché à terme, ajoute le cabinet. Le mouvement de repli tire également à la baisse les échéances suivantes. Malgré une activité réduite hier, en raison du jour férié [...] du 11 novembre, on notera quelques transactions sur le marché des options, tant en blé qu’en maïs. »

Mardi 11 novembre sur Euronext, la tonne de blé a clôturé sous la barre des 190 €, à 189,25 € (–1,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre 2025 et à 192,75 € (–1,50 €) sur celle de mars 2026. La tonne de maïs terminait à 188,75 € (–0,50 €) sur l’échéance de mars 2026 et à 192,25 € (–0,25 €) sur celle de juin 2026.

Ce mercredi 12 novembre 2025, peu avant 11 h sur Euronext, la tonne de blé s’échangeait à 190,00 € (+0,75 €) sur l’échéance de décembre et à 193,00 € (+0,25 €) sur celle de mars 2026. La tonne de maïs s’affichait à 189,00 € (+0,25 €) sur l’échéance de mars 2026 et à 192,25 € (stable) sur celle de juin 2026.

Fin du shutdown aux États-Unis

À la Bourse de Chicago, les cours des céréales ont progressé le mardi 11 novembre. « La fin annoncée du shutdown aux États-Unis va permettre de retrouver une activité rythmée par les publications officielles de l’USDA, avec dès cette fin de semaine la publication de son rapport mensuel sur les prévisions de bilan », précise Argus Media.

Aux États-Unis, les semis de blé d’hiver se terminent. « La vague de froid, liée au vortex polaire, qui touche les États de la côte Est n’engendre pas d’impact sur les travaux ni sur l’évolution de l’état des cultures dans ces zones peu concernées par la production de blé tendre », poursuit le cabinet.

La récolte du maïs se termine également outre-Atlantique et soulève des interrogations « en raison d’une révision possible des estimations de production par l’USDA, après les déconvenues observées dans plusieurs zones de production où les rendements n’ont finalement pas atteint les niveaux annoncés », souligne Argus Media.