Le mercredi 22 octobre 2025 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 189,75 € (+1,50 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 191,50 € (+0,75 €) sur mars 2026. La tonne de maïs a clôturé à 183,50 € (–0,50 €) sur l’échéance de novembre à 184,75 € (–0,25 €) sur celle de mars 2026.

La légère progression du blé s’explique notamment, selon Argus Media, par « le repli de l’euro face au dollar ». Dans sa lettre du 23 octobre, le cabinet indique également qu’en Algérie, « les origines françaises [de blé] sont toujours boudées depuis plusieurs mois ».

Ce jeudi 23 octobre, peu après 12h35 sur Euronext, la tonne de blé s’affichait à 189,25 € (–0,50 €) sur l’échéance de décembre et à 191,25 € (–0,25 €) sur l’échéance de mars 2026. La tonne de maïs, quant à elle, évoluait à 183,00 € (–0,50 €) sur l’échéance de novembre à 185,00 € (+0,25 €) sur l’échéance de mars 2026.

Concernant le maïs, « les tensions commerciales avec la Chine pénalisent durement les producteurs américains », estime l’AGPM dans sa note hebdomadaire datée du 20 octobre. Sitagri souligne d’ailleurs, ce 23 octobre, que Donald Trump a « a ravivé les doutes mardi [21 octobre] en déclarant que la rencontre avec Xi Jinping “n’aura peut-être pas lieu” ». Les producteurs américains « doivent également s’inquiéter des récentes tensions diplomatiques avec la Colombie, important client du maïs grain américain », souligne l’AGPM.

Le syndicat souligne aussi que les importations chinoises de maïs tournent au ralenti : « La Chine confirme le net ralentissement de ses importations de maïs en 2025 avec seulement 930 000 tonnes sur les neuf premiers mois de l’année. Le maïs russe est la première origine importée avec près de 300 000 tonnes, suivi par le maïs brésilien. »

Il est à noter qu’en France, le relèvement du niveau de risque d’influenza aviaire est surveillé de près. « Les précédentes épizooties ont diminué l’utilisation de maïs », relève l’AGPM.