Après la Russie, le Canada et l’Australie, « le marché du blé européen digère les tonnages supplémentaires affichés cette semaine en Allemagne », indique Argus Media dans sa lettre quotidienne du 5 septembre 2025. Le cabinet ajoute également que « sans donner de chiffre précis, la Bourse de Buenos Aires fait également part de son optimisme quant à la prochaine récolte de blé en Argentine dont l’état s’est amélioré après les récentes pluies. »
Le jeudi 4 septembre 2025, la tonne de blé a ainsi clôturé hier à 189,75 € sur l’échéance de décembre (–0,50 € par rapport à la clôture précédente) et à 196,50 € (–1,25 €) sur l’échéance de mars 2026. Le maïs a, quant à lui, baissé par sympathie avec le blé, « tout en gardant un peu de support lié aux déceptions des récoltes attendues en France et en Europe de l’Est », note Argus Media. Le cabinet estime la récolte ukrainienne de maïs en 2025 à 31,3 millions de tonnes, contre 26,9 millions de tonnes l’an passé, ce qui reste 9 % sous la moyenne quinquennale. Le 4 septembre, la tonne de maïs a terminé à 186,25 € (–0,75 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de novembre et à 193,00 € (–0,50 €) sur l’échéance de mars 2026.
Ce vendredi 5 septembre, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 190,00 € (+0,25 €) sur l’échéance de décembre et à 196,75 € (+0,25 €) sur celle de décembre. Le maïs se présentait à 186,50 € (+0,25 €) sur l’échéance de novembre et à 193,50 € (+0,50 €) sur l’échéance de mars 2026.
Les prix du blé ont reculé à la Bourse de Chicago
Aux États-Unis, les prix du blé ont également reculé le 4 septembre. « Les trois contrats à terme actifs dans le pays sur les blés SRW Chicago, HRW Kansas City et HRS Minneapolis ont tous marqué un nouveau plus bas en session sur décembre 2025, soulignant le caractère global du repli actuel », commente Argus Media.
Les fonds ont vendu du blé et acheté hier du maïs et du soja à Chicago. « Les débats vont toujours bon train quant au potentiel de rendement de ces deux cultures aux États-Unis sans pour autant remettre en cause l’idée d’abondance en maïs, ajoute Argus Media. Le maïs est parvenu à conserver la tête hors de l’eau hier avec une modeste hausse de +1,75 $/b (dollar par boisseau) dans l’attente des ventes hebdomadaires à l’export ce jour. Le soja sauve lui aussi les meubles après avoir été malmené en session par des opérateurs qui s’impatientent du manque de progrès dans les négociations commerciales avec la Chine. »