Le mardi 5 août 2025 sur Euronext, le marché du blé a oscillé entre « volatilité et indécision », rapporte Argus Media dans sa note du 6 août 2025. « Ce marché doit composer avec la sortie des positions de l’échéance de septembre qui expirera d’ici à un bon mois », ajoute le cabinet. La tonne de blé a finalement clôturé en baisse à 193,50 € (–3,75 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 199,50 € (–2,75 €) sur l’échéance de décembre. Cette dernière « marque sa première clôture sous les 200 €/t », souligne Argus Media. La tonne de maïs a, quant à elle, terminé la séance à 192,00 € (–1,00 €) sur l’échéance de novembre et à 198,75 € (–0,50 €) sur l’échéance de mars.

Pour le cabinet, la pression baissière « ne vient pas tant de la mer Noire, où les prix du blé restent relativement fermes, que de Chicago, où les cours du blé sont victimes d’une véritable hémorragie dans le sillage baissier du maïs. » Les cours du maïs à Chicago ont reculé « sous la pression de la récolte états-unienne et surtout sous la vente massive des fonds », commente Argus Media.

Ce mercredi 6 août, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé se négociait à 194,50 € (+1,00 €) sur l’échéance de septembre et à 200,00 € (+0,50 €) sur celle de décembre. Le maïs se présentait à 192,25 € (+0,25 €) sur l’échéance de novembre et à 198,75 € (stable) sur l’échéance de mars.

Marché du maïs lourd à Chicago

Le mois d’août marque, pour le maïs américain, « la fin de la période critique de floraison, ajoute Argus Media. Les prévisions de récolte se multiplient, et c’est à celle qui sera la plus haute en termes de record. Bien que les doutes et incertitudes soient encore permis, cette dynamique de révision à la hausse des potentiels de rendements pèse lourdement sur les cours du maïs. »

La baisse des prix aux États-Unis, « comparativement aux autres origines qui se tiennent mieux, permet au maïs états-unien d’engranger de nouveaux succès commerciaux », ajoute le cabinet, qui précise qu’une nouvelle vente à l’exportation de 128 000 tonnes a ainsi été déclarée hier le ministère américain de l’Agriculture pour une destination inconnue.

Le marché du blé à Chicago est, quant à lui, « en pleine déprime », d’une part, sous l’influence du maïs et, d’autre part, sous la pression de la récolte américaine, explique Argus Media. « Comme pour le maïs, les très bons chiffres de vente à l’exportation des dernières semaines ne parviennent pas à endiguer la spirale baissière du moment ni à stopper la pression vendeuse des fonds », complète le cabinet.