Mardi 13 mai 2025 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 204,50 € (stable par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 214,50 € (+0,50 €) sur celle de décembre. Celle de maïs a, quant à elle, terminé la séance à 194,25 € (+1,75 €) sur l’échéance de juin et à 195,25 € (+0,50 €) sur celle d’août.

Les cours des deux céréales avaient pourtant débuté la séance à la baisse. La publication du rapport Wasde de l’USDA, « particulièrement baissier pour le blé » lundi soir, avait « apporté son lot de pression baissière supplémentaire […] au point d’aller marquer un nouveau plus bas de contrat à 201 €/t », détaille Argus Media dans sa note quotidienne du 14 mai.

Mercredi 14 mai à l’ouverture d’Euronext, la tonne de blé reperdait 1,00 € sur les échéances de septembre et de décembre, pour s’échanger à 203,50 et à 213,50 €. La tonne de maïs débutait la séance à 194,50 € (+0,25 €) sur l’échéance de juin et à 195,00 € (–0,25 €) sur celle d’août.

Même scénario à Chicago

Même schéma pour le blé à la Bourse de Chicago, où le boisseau avait débuté la séance de mardi en baisse, pénalisé par les bonnes conditions de cultures de blé d’hiver aux États-Unis et par le rapport Wasde. C’était avant de « se ressaisir et sortir timidement la tête hors de l’eau », rapporte Argus Media. Et Sitagri de préciser que le contrat sur juillet a clôturé à 5,1725 dollars par boisseau, en hausse de 2 centimes par rapport à la clôture de la veille.

À l’inverse, la pression baissière s’est prolongée toute la journée pour le maïs, qui a terminé la séance, selon Sitagri, à 4,36 dollars par boisseau, en repli de 4,25 centimes. En cause notamment, les « très fortes avancées » de semis de maïs aux États-Unis, dont l’USDA a fait état lundi soir. Les opérateurs américains s’inquiètent également « de plus en plus de la remontée du potentiel de production au Brésil et notamment des 130 millions de tonnes affichées lundi par l’USDA et y voient un frein à leur surperformance actuelle à l’exportation », explique Argus Media. Ce même rapport, « jugé comme haussier sur l’ancienne campagne américaine et nettement moins baissier qu’attendu sur la nouvelle campagne » de maïs, aurait pourtant pu soutenir les cours.