« Les cours des céréales enregistraient une deuxième séance consécutive de hausse sur Euronext, ce qui est suffisamment rare dernièrement pour être mis en avant », rappelait Argus Media ce jeudi 29 août 2024 au matin. Le mercredi 28 août 2024, sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 198,50 € (+4,75 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 213,25 € (+4,50 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs a terminé la séance à 196,25 € (+4,25 €) sur novembre et à 203,25 € (+3,25 €) sur mars 2025.

Le cabinet complète : « Le retour des opérateurs après la période estivale vient quelque peu dynamiser les marchés et ce, malgré une demande toujours très timide. Si graphiquement, ce rebond s’explique par l’approche des zones supports, les questions autour de l’offre sont toujours prédominantes. En Allemagne tout d’abord, le ministère de l’Agriculture publiait une nouvelle estimation de production de blé à 18,8 millions de tonnes, soit un repli de l’ordre de 13 % par rapport à l’an passé. »

26 % des blés seulement supérieurs à 76 kg/hl

« Plus tard dans la journée, FranceAgriMer est venu enfoncer le clou en annonçant que 26 % des blés seulement avaient cette année un poids spécifique supérieur à 76 kg/hl en France. Ce critère apparaissant comme la norme dans la spécification du blé Euronext, alors la rareté crée le sursaut. Pour autant, il convient de noter que les volumes aux normes pourraient drastiquement augmenter grâce au travail des organismes stockeurs cette année », ajoute Argus Media.

Le jeudi 29 août, vers 12h20, la tonne de blé s’échangeait à 198 € (–0,50 €) sur l’échéance de septembre sur Euronext et à 212,25 € (–1 €) sur celle de décembre. La tonne de maïs se négociait à 196,75 € (+0,50 €) sur l’échéance de novembre et à 203,25 € (stable) sur celle de mars.

Production canadienne de blés en hausse

« La production canadienne de blé a été mise à jour ce matin dans un rapport de Statistique Canada, fait part de son côté Sitagri. La production totale de blé a été estimée à 34,37 millions de tonnes, ce qui est supérieur aux estimations de 34,1 millions de tonnes. Cela représente une augmentation de 4,3 % par rapport à l’année dernière. Cela est dû en grande partie au blé dur, qui a augmenté de 47,3 % à 6,022 millions de tonnes, le blé de printemps ayant baissé de 0,7 % à 25,351 millions de tonnes. »

« Les opérateurs américains ont eu quelques sueurs froides hier alors que les rumeurs se répandaient dans le marché quant à la suspension temporaire des importations de matières premières fourragères en Chine. Pour l’heure, l’orge et le sorgho apparaissent comme les deux produits où de possibles restrictions pourraient être mises en place sachant que les discussions se poursuivent localement », signale par ailleurs Argus Media.