Le lundi 13 mai 2024 a été marqué par un regain des cours des céréales. « En blé, sur Euronext, les prix retrouvent les plus hauts niveaux traités depuis l’été dernier. L’échéance de septembre 2024 s’est ainsi négociée, au plus haut de la séance, à 259,75 €/t », constate Argus Media-Agritel dans sa lettre quotidienne diffusée ce 14 mai 2024.

Le lundi 13 mai 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 258,75 euros (+9,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 262,75 euros (+8,50 euros) sur celle de décembre. La tonne de maïs clôturait à 213 euros (+5,25 euros) sur l’échéance de juin et à 222 euros (+5,50 euros) sur août.

Les inquiétudes grandissent vis-à-vis de la production russe qui pourrait être de nouveau réduite « face aux dégâts liés à la récente vague de froid après les dégradations déjà observées à cause des conditions sèches au sud du pays ». Les opérateurs suivent donc avec attention les prévisions météorologiques à venir.

Dans ce contexte de fermeté des prix du blé, les cours des autres céréales sont également en hausse, mais dans une moindre mesure. Avec des semis qui progressent en France, les cours du maïs « reviennent se négocier sur les plus hauts niveaux de l’automne dernier au-dessus de 220 €/t pour l’échéance août désormais », précise Argus Media-Agritel. Le cabinet note toujours un écart de prix important entre les céréales fourragères et les blés meuniers.

Ce mardi 14 mai, à 11 heures sur Euronext, la tonne de blé ouvrait toutefois la séance à 255,25 euros (–3,50 euros) sur l’échéance de septembre et à 260,25 euros (–2,50 euros) sur celle de décembre. La tonne de maïs s’affichait à 210 euros (–3 euros) sur l’échéance de juin et à 219,50 euros (–2,50 euros) sur celle d’août.

Des prix du blé américain au plus haut depuis neuf mois

Après la hausse observée après la publication mensuelle de l’USDA (ministère américain de l’Agriculture) vendredi dernier, les cours du blé marquent une nouvelle progression à la Bourse de Chicago et retrouvent leur plus haut niveau depuis neuf mois.

« En cette période de weather market sur le marché américain, les craintes liées à l’impact de la récente vague de froid sur les cultures russes viennent mettre un regain de tension sur les cours alors même que l’USDA communiquait vendredi sur un potentiel de production russe à 88 millions de tonnes pour la récolte à venir », explique Argus Media-Agritel.

Face à la hausse du blé, les cours du maïs suivent. Selon le cabinet, l’avancée des semis de maïs rassure avec désormais 49 % des surfaces plantées, en hausse de 13 points par rapport à la semaine précédente. Le maïs américain retrouve ainsi son plus haut niveau depuis la mi-janvier.