« Nouveau net repli des cours vendredi tous produits, dans un contexte où c’est l’ensemble du secteur commodities, agricole et autres, qui s’inscrit dans une tendance baissière depuis plusieurs semaines maintenant », indique Agritel dans sa note quotidienne.
Le vendredi 21 avril 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 242,50 euros (–7,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 243,50 euros sur celle de septembre (–5,25 euros). Celle du maïs terminait la séance à 239,50 euros (–4,00 euros) sur l’échéance de juin et à 240 euros (–4 euros) sur celle d’août.
Le lundi 24 avril 2023, peu avant 11h30, la tonne de blé regagnait 1,25 euro sur l’échéance de mai, à 243,75 euros, et 1 euro sur celle de septembre, à 244,50 euros. La tonne de maïs regagnait, quant à elle, 1,25 euro sur l’échéance de juin, à 240,75 euros, et 1,25 euro également sur celle d’août, à 241,25 euros.
Selon Agritel, le seul élément de soutien pour les marchés réside dans « l’incertitude qui porte sur le prolongement du corridor au-delà du 18 mai, la Russie menaçant d’y mettre fin si la levée des sanctions n’est pas faite ».
Aux États-Unis, « les marchés avaient commencé la semaine dernière en hausse, soutenus par notamment les incertitudes autour de l’accord entre la Russie et l’Ukraine concernant les exportations des céréales dans la région de la mer Noire, retrace Sitagri. Ils ont reculé par la suite pour finir la semaine en légère baisse ». Le cabinet précise que Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie, doit se rendre cette semaine à New York pour discuter avec le secrétaire général des Nations unies sur ce sujet.
Sitagri chiffre la récolte de blé russe de 2023 à 78 millions de tonnes, « en baisse par rapport aux 100 millions de tonnes de l’année dernière ». Ce chiffre « inclut les territoires ukrainiens attachés par la Russie ».
En France, selon l’observatoire Céré’Obs, les conditions de cultures étaient « bonnes à très bonnes » au 17 avril pour 93 % des blés tendres (contre 94 % la semaine précédente), 90 % des blés durs (contre 91 %), 91 % des orges d’hiver (contre 92 %) et 95 % des orges de printemps (stable).