En France, les craintes pour l’activité à l'exportation, liées à l’usage de la phosphine en fumigation directe, ont été dissipées hier après les clarifications de la part de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, indique Agritel dans sa note quotidienne.
« Ainsi, l’usage de ce produit via cette méthode a été autorisé lors les chargements de grains au départ de la France vers les pays tiers qui exigent ce type de traitement, note le cabinet. Toutefois, l’activité à l'exportation au départ de la France et de l’Europe est toujours sous pression face à une parité euro/dollar qui s’affiche au-dessus de 1,0950 et aux autres origines disponibles. »
À l’inverse, les importations en Europe restent un sujet de préoccupation « et tout particulièrement de la part des pays frontaliers de l’Ukraine en cette fin de campagne et à l’approche de la nouvelle récolte », ajoute Agritel.
Le jeudi 20 avril 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 249,75 euros (–4,25 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 248,75 euros sur celle de septembre (–4,75 euros). Celle du maïs terminait la séance à 243,50 euros (–1,75 euro) sur l’échéance de juin et à 244,00 euros (–1,50 euro) sur celle d’août.
Le vendredi 21 avril 2023, vers 11h30, la tonne de blé regagnait 0,25 euro sur l’échéance de mai, à 250 euros, et de même sur celle de septembre, à 249 euros. La tonne de maïs perdait, quant à elle, 0,50 euro sur l’échéance de juin, à 243 euros, et 0,25 euro également sur celle d’août, à 243,75 euros.
Repli à Chicago
À Chicago, le blé a cédé 14 cents de dollar et le maïs 8,50 cents, indique Sitagri. « Les cours du blé reviennent ainsi sur des niveaux comparables à la semaine passée, gommant ainsi en deux séances le récent mouvement de hausse, explique Agritel. Les conditions météorologiques pour les cultures de blé d’hiver s’annoncent toujours pluvieuses dans les prochains jours, offrant un élément rassurant en raison de l’état actuel des cultures. »