Le mardi 11 avril 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 252,25 euros (+1 euro par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 252,50 euros sur celle de septembre (+1 euro). Celle du maïs terminait la séance à 247,25 euros (–0,50 euro) sur l’échéance de juin et à 248,50 euros (stable) sur celle d’août.

À l’ouverture du marché à terme européen ce mercredi 12 avril vers 11 h, la tonne de blé perdait 1,25 euro sur l’échéance de mai, à 251 euros, et 1,50 euro sur celle de septembre, à 251 euros. Celle de maïs perdait, quant à elle, 1 euro sur l’échéance de juin, à 246,25 euros, et 1 euro également sur celle d’août, à 247,50 euros.

Exigences de la Russie

« Peu de changements faisant suite au rapport de l'USDA qui ne fait pour le moment que confirmer la faible production de grains en Argentine, à la suite de la période de déficit hydrique de ces derniers mois », estime Agritel dans sa note quotidienne. Sitagri note toutefois qu’à la Bourse de Chicago, le maïs a cédé 3 cents de dollar par boisseau et le blé, 5 cents de dollar par boisseau.

Agritel note également « une certaine tension affichée par la Russie sur le renouvellement à venir du corridor à l'exportation, la Russie demandant la levée de nombreuses sanctions pour réitérer son accord qui expire le 18 mai prochain ».

Le « feuilleton » de la phosphine

Le cabinet relève également la poursuite en France du « feuilleton sur une éventuelle interdiction de la phosphine ».  « La France va continuer d’exporter des céréales à l’intention des pays tiers, a assuré Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, le 11 avril 2023. Elle le fera après le 25 avril pour une raison simple, c’est qu’elle le fait dans le cadre du droit européen […], à la demande des pays d’importation, […] et au nom de la vocation exportatrice » de la France, a-t-il poursuivi.