Les gros engraisseurs italiens sont chargés, et ils en profitent pour faire pression sur les prix, ce qui est habituel à la saison. L’absence d’envoi vers le Maghreb pèse également sur la tendance. Le dynamisme commercial est assuré par les mises en place renforcées sur le marché français, avec des opérateurs qui se préparent aux faibles disponibilités en viande au printemps et l’été prochain.
La tendance est baissière dans les broutards de plus de 380 kg. À Moulins-Engilbert, Châteaumeillant ou Saint-Christophe-en-Brionnais, les mâles charolais U de 400-450 kg se vendent entre 3,30 et 3,35 €/kg et ceux de 450-500 kg se situent autour de 3,30 €. La demande pour la repousse ou la mise en atelier d’engraissement est assez soutenue dans les U de 300-350 kg qui se valorisent entre 3,75 et 3,85 € à Moulins-Engilbert, Cholet ou Châteaubriant.
Dans les limousins, les tarifs sont attractifs aux Hérolles avec des lots d’animaux vaccinés de 350 à 380 kg qui se négocient entre 3,70 et 3,85 €. La tendance est en revanche baissière à Ussel ou Mauriac avec des U de 300-400 kg à 3,65 € de moyenne.
Des écarts de valorisation très significatifs sont observés à l’encontre des animaux de moyenne conformation, en fonction de la race, de la conformation, du poids ou de l’âge.
La demande reste soutenue dans les bonnes femelles pour l’exportation vers l’Italie, mais également pour la France. Les tarifs sont stables et compris entre 3,40 et 3,45 €/kg dans les bonnes charolaises ou limousines de 300-350 kg.